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Pas d'accord à l'UE sur de nouvelles sanctions contre la Russie, bloquées par la Slovaquie
information fournie par Reuters 15/07/2025 à 18:24

L'Union européenne n'est pas convenue mardi d'un dix-huitième train de sanctions contre la Russie pour l'offensive lancée par celle-ci en Ukraine en février 2022, a déclaré la cheffe de la diplomatie du bloc communautaire, Kaja Kallas, citant la réticence de la Slovaquie à approuver cette mesure.

S'exprimant devant les journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, Kaja Kallas a exprimé sa "grande tristesse" qu'aucun accord n'ait été obtenu sur des sanctions supplémentaires contre Moscou.

Elle s'est toutefois dit optimiste sur la conclusion dès mercredi d'un accord avec la Slovaquie, déclarant que "la balle est dans le camp" de cette dernière.

Rendant compte de ce Conseil des Affaires étrangères, le Quai d'Orsay a déclaré pour sa part que les Etats membres ont "appelé à renforcer la pression sur la Russie", ainsi que sur les Etats tiers qui la soutiennent, afin d'obtenir un cessez-le-feu avec l'Ukraine.

"A cet égard un paquet de sanctions, le plus important depuis 2022, devrait être finalisé rapidement", a ajouté le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

Bratislava réclame de la part de Bruxelles des garanties sur un projet européen distinct destiné à réduire progressivement les importations de gaz russe pour s'en affranchir d'ici le 1er janvier 2028.

Des sources avaient déclaré lundi à Reuters que tous les éléments du dix-huitième train de sanctions contre Moscou étaient finalisés mais qu'un Etat membre avait toujours des réticences à l'égard de seuils de prix proposés pour les achats de pétrole russe.

Ces nouvelles sanctions, proposées en juin par la Commission européenne, doivent cibler notamment des banques et l'industrie militaire russes.

D'après des diplomates, elles prévoient également un plafond de prix flottant inférieur de 15% au prix médian du marché constaté au cours des trois mois précédents pour les importations de brut russe.

(Andrew Gray, Charlotte Van Campenhout; version française Jean Terzian; édité par Augustin Turpin)

4 commentaires

  • 16 juillet 14:17

    Quand ce n'est pas la Hongrie, c'est la Slovaquie. Chacune son tour, en sorte qu'aucune des deux ne focalise le courroux - justifié - des autres Etats, dignes de figurer dans l'Union.


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